Inhumation et crémation ont toujours cohabité
dans l'histoire de l'humanité.

Toutes les religions ont toujours considéré les funérailles comme acte religieux, où le mort a droit à une sépulture dans la dignité, le lieu même de la sépulture devenant sacré.
Dans l'histoire, les modes des funéraires ont cependant beaucoup varié, selon les cultures, les religions, l'évolution sociale. On a pratiqué l'enterrement avec ou sans cercueil, la crémation, l'immersion, ou des formes mixtes comme l'inhumation des cendres. Le lieu d'inhumation peut être public ou privé, la cérémonie religieuse ou laïque. Dans l'empire romain, c'est l'inhumation du corps qui dominait largement, alors que les peuples germains connaissaient aussi bien l'enterrement que la crémation.
Comme les civilisations d'inspiration judaïque ou islamique, la civilisation d'inspiration chrétienne est marquée par l'inhumation. C'est vers le Ve siècle après Jésus-Christ que ce mode de funérailles s'est imposé en Europe occidentale. Il a déterminé des rites propres et a créé des besoins spécifiques: catacombes d'abord, cimetières ensuite aux abords des églises ou des localités à partir du Moyen Age. Ces besoins, qui croissaient avec l'augmentation de la population, ont créé à leur tours des contraintes. Dès la fin du Moyen Age, l'idée de la crémation refait son apparition pour des raisons sociales et hygiéniques. Les époques des grandes épidémies ( pestes, choléra, vérole ) suscitaient de plus en plus de voix qui plaidaient en faveur d'un mode de funérailles qui répond d'avantage aux urgences du moment.


Une tradition ouverte sur l'avenir


Au 19e siècle, la crémation connaît un nouvel essor. Les raisons sont plutôt d'ordre pratique. Les problèmes urbanistiques soulevés par l'expansion des grandes métropoles mortuaires et même des cimetières dans les petites localités sont tels que l'incinération apparaît de plus en plus comme le seul mode de funérailles qui réponde aux besoins spécifiques d'une société industrielle avancée. L'incinération est plus économique, plus hygiénique, plus esthétique et répond davantage au désir d'anonymat et de discrétion des femmes et des hommes, que l'inhumation traditionnelle avec ses désagréments ( frais d'enterrement et d'entretien des tombes, risque écologique, encombrement des cimetières).

Une infrastructure digne et moderne


Depuis l'ouverture du crématoire à Luxembourg -Hamm en 1995, toute personne le désirant peut être incinérée au Grand-Duché même.
Outre les installations de crémation proprement dites, le crématoire dispose d'une vaste salle de cérémonie et des deux "Jardins du Souvenir" pour la dispersion des cendres. Au même titre que l'inhumation, la cérémonie peut être civile ou religieuse.
Les «Jardins du Souvenir» sont, comme un cimetière, accessibles au public. Ainsi ceux qui le souhaitent, peuvent se recueillir à tout moment sur le lieu de repos du défunt. Si vous décidez autrement, l'entreprise de pompes funèbres reprend l'urne pour l'emmener au cimetière de votre choix.
Près de 35 % ont déjà choisi ce mode de funérailles au Luxembourg.
(En 1983, le taux d'incinération était seulement de 7,87 %.) Ainsi le Luxembourg rejoint aujourd'hui la Belgique et les pays du nord de l¹Europe: Hollande, Danemark, Suède, Norvège. En Grande-Bretagne, l'incinération est d'un usage largement majoritaire. L'aspect économique n'est pas un facteur à négliger non plus. La crémation est en effet nettement moins onéreuse que l'inhumation, bien que ce sont les services, le cercueil et les autres frais (avis dans les journaux, etc.) qui détermineront le coût total des funérailles. Ce coût total dépend donc aussi des services choisis.


Comment assurer votre choix?


La société luxembourgeoise de crémation a mis au point deux formules pour ceux qui ont décidé de choisir l'incinération et qui veulent ainsi assurer leur choix le plus intime.
- Créma funéraire est un pré-arrangement de services payés à l'avance.
- Créma déclaration est un document à valeur testamentaire, permettant d'assurer votre choix personnel à être incinéré.